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Le tournoi Robert Cancé de Nay est un monument

Midi Olympique du 1er juillet 2013

LE TOURNOI ROBERT CANCÉ DE NAY EST UN MONUMENT

Le tournoi international Robert Cancé de Coarraze-Nay est une sorte de monument. Une curiosité de la commune béarnaise. Ce rassemblement annuel, lors du week-end de Pâques, de 24 équipes de cadets est l’un des derniers à braver les contraintes liées aux incertitudes permanentes du calendrier des diverses épreuves Teulières, Gauderman ou Alamercery. « Il faut que nous parvenions à trouver notre place dans la multiplicité des compétitions » admet Christophe Pommé le responsable du tournoi au sein de l’US Coarraze-Nay que préside Michel Rougé.

La Fondation Ferrasse a de bonnes raisons de se réjouir de voir le Tournoi Gancé perdurer depuis sa création en 1981 et la première victoire des jeunes Biterrois. Car huit ans plus tard, en 95, à la suite d’un article consacré à Jean Arhancet le président de l’époque de l’association Rugby Amitié regroupant les grands blessés du rugby, les organisateurs décidèrent de verser une part de leurs bénéfices à la Fondation Ferrasse. Et depuis, chaque année il en est ainsi. Un pont dont les solides piles sont bâties de générosité, de respect et d’espoir est joliment jeté entre les jeunes acteurs de moins de dix-sept ans, et leurs ainés que le rugby a malencontreusement meurtri. La 34e édition du Tournoi (l’US Cognac n’en a pas manqué une seule) a été attractive et de bon niveau. En finale, Pau a battu Toulouse, mais Christophe Pommé s’attache à dépasser le seul plan du résultat : « Si nous mettons en avant la Fondation Ferrasse c’est pour mieux transmettre aux jeunes les valeurs d’altruisme et de don de soi.  » Et ce message dépasse les frontières quand il est capté par de jeunes anglais, belges, espagnols, australiens, néo-zélandais ou … américains de New-York. Nous devons remercier Christian Cancé et les dirigeants de l’USCN d’avoir su créer cette institution en hommage au père de Christian, Robert Cancé, créateur de la première équipe de cadets à Nay. Ici, le rugby est affaire de famille. Reconnaissons que l’expérience et le soutien des Orthéziens, brillants dans l’organisation de leur traditionnel tournoi minimes, ont été précieux, mais les Béarnais structurés en une commission de huit membres et quatre-vingt bénévoles sur le terrain, ont du talent et de la volonté. « Nous ne souhaitons pas nous arrêter là », confesse Christophe Pommé qui a joué le tournoi en 89/90, « cependant cela exige une grosse débauche d’énergie. Les gens du club sont attachés au tournoi, nous sommes nés avec, mais le côté usant tient aux incertitudes inhérentes aux dates dans les compétitions. Ce qui complique sérieusement une organisation de cette envergure. Ce n’est pas étonnant si beaucoup de tournois ont disparu. » Ce n’est pas le cas du tournoi Robert Cancé qui affiche, lui, une belle santé.et qui mérite son succès. Ô combien !

LE GOLF OUVRE LA LISTE

Le 8 juin dernier, Jean Arhancet, président de la Fondation Ferrasse, a répondu à l’invitation de Francis Paul et des organisateurs du traditionnel tournoi de golf à l’issue duquel une part de ses bénéfices est reversée au profit des grands blessés du rugby. L’édition 2013 s’est déroulée dans le très beau cadre du golf de Mont de Marsan où Benoît Dauga jouait à domicile. La noblesse de cette initiative honore ceux qui s’y consacrent et s’ajoute très utilement à la générosité des donateurs que nous remercions, et dont la liste continue de défiler Jean,Marcel Borys, Paris ; Daniel Bouger, Larmor Plage ; Jérôme Bousquet, Paris ; René Bouton, Montfavet ; Jacky, Branchut, Issy-lesMoulineaux ; Georges Bresson, Durtol ; .Gilbert Bunel, Paris ; Manuel Caballe, Narbonne ; Thierry Canal, Saint-Ave ; Robert Carincotte, Vizille ; Joël Cathala, Lauraguel ; Frédéric Cazamayou, Yerres ; Eric-Yvon Chabowski, Goult ; Claude Churlet, Echirolles ; Gérard Clément, L’hay-les-Roses ; Thiery, Cléton, Parempuyre ; Jean Combe, Avignon ; Patrick de Fréminet, Paris ; Alain Desetable, Aix-en-Provence ; Gérard Destruels, Plan d’Orgon ; Gilles Oudun, Moulins ; Guillaume Eneman, Saint-Maurice Montcouronne ; André Escoda, Samognat ; Joël Fernandez, Montpellier ; Pierre-Marc Fernandez, Saint-Juery ; Jean-Philippe Gabarrus, Saint-Jean-de-Marsacq ; Jean-Claude Gourlain, Bergerac ; Maurice Granet, Arcachon ; David Guérin, Pignan ; Georges Haremme, Sonnaz ; Dominique Husson, Nîmes ; Michel Jacquottin, Sucy-en-Brie ; Jean-François Joffin, Villejuif ; Jacques Julien, Toulouse ; Michel Kazmierczak, Dijon ; Daniel Krieger, Imphy ; Roland Labarthe, Saint-Pierre d’lrube ; Jean-Luc Lansaman, Lombia ; Victor Lourties, Ychoux ; André Magne, Ytrac ; Dominique Maussang, Reuilly ; Gérard Parrenin, Narbonne; Hélène Renau Ferrer, Saint-Cyprien ; Anne Reynier, Les Aix d’Angillon, Marie-Thérèse Reynier, Les Aix d’Angillon ; Jean-Paul Rousseau, Antony.

LE SALON FERRASSE DÉDIÉ A LA MEMOIRE

Implanté dans les locaux du comité PérigordAgenais, le salon Albert Ferrasse n’est pas seulement un lieu chic, convivial et confortable où la commission de solidarité de la Fondation a pour habitude de tenir ses réunions. Cet espace témoigne à travers de nombreux souvenirs de la riche existence du très grand dirigeant Albert Ferrasse. Concient de l’importance de cet héritage, le président territorial Jacky Laurans a voulu apporter au salon quelques utiles transformations. « Nous devons surtout penser aux générations futures, dit-il. Nous avons un devoir de mémoire. » Grâce au responsable de la sécurité Robert Gimbert et au partenaire du comité Georges David, le Salon Albert Ferrasse offrira prochainement à ses visiteurs une image embellie.

Gérard PIFFETEAU